Témoignage Sabine Atkinson (Sclérose en plaques)

En octobre 2007, à l’âge de 51 ans, je me suis réveillée un matin avec des paresthésies, des difficultés à la marche et une sensation de vertige.

Mon médecin traitant m’a prescrit une série d’examens.  L’IRM a mis en évidence plusieurs lésions inactives au cerveau et une lésion active dans la moelle épinière. Le diagnostic provisoire de sclérose en plaques  a été posé.

Ce diagnostic a été confirmé en 2009 lors d’une deuxième poussée avec deux nouvelles lésions dans la moelle épinière et des symptômes semblables accompagnés de fortes douleurs.

La récupération a été incomplète à chaque fois. Entre autres, les symptômes suivants  persistaient :

  • des problèmes sensitifs
  • d’intenses douleurs neurologiques fréquentes
  • un périmètre de  marche restreint
  • le signe de l’Lhermitte
  • de fréquents moments de fatigue
  • une difficulté  à rester debout.

Sans traitement de fond, je n’ai pas eu de nouvelle  poussée entre 2009 et 2015. L’IRM ne relevait pas de nouvelles lésions non plus. Néanmoins, de nouveaux symptômes sont apparus avec le temps, par exemple des problèmes urinaires. 

Entre l’automne 2015 et le printemps 2016, dans une situation de stress et de surmenage, la maladie s’est activée de nouveau. J’ai ressenti des douleurs lancinantes dans tout le corps et une grande faiblesse dans les quatre membres.

Mon périmètre de marche a été réduit à 500 mètres par moment. Pour ma neurologue, l’examen neurologique n’évoquait  pas clairement une poussée.

L’imagerie restait inchangée. En revanche, une grosseur était visible dans le bas du cou. Les examens qui ont suivi ont mis en évidence un adénome sur une parathyroïde.  Le taux de parathormone (PTH)  était deux fois plus élevé que le maximum indiqué par le laboratoire.

En mai 2016, j’ai subi l’ablation de la parathyroïde malade. Immédiatement après l’opération, les symptômes ont régressé.

L’endocrinologue  m’a prescrit de fortes doses de vitamine D pour  faire baisser encore le taux de parathormone. Les symptômes ont continué de régresser. Pour moi, il y avait un lien entre le PTH élevé et mes symptômes.

Le protocole Coimbra

Vers la même époque, j’ai lu «MS and lots of vitamin D» d’Ana Claudia Domene Ortiz, un livre sur le protocole Coimbra. Les témoignages  de patients qu’on y trouve m’ont convaincue.

J’ai écrit au professeur Coimbra et obtenu un rendez-vous dans son cabinet. Je suis donc allée à Sao Paulo avec mon mari. Le 22 septembre 2016, j’étais en consultation avec une consœur du professeur Coimbra. Le professeur lui-même était présent pendant une bonne partie de l’entretien.

Il nous a expliqué le fonctionnement de la vitamine D de façon détaillée et a longuement insisté sur l’importance  de la maitrise du stress, néfaste selon lui pour les maladies auto-immunes. Il m’a également conseillé de faire régulièrement de l’exercice physique pour améliorer ma forme et combattre l’ostéoporose.

Après un examen neurologique, la consœur du professeur Coimbra m’a prescrit ma dose de vitamine D provisoire, dose à ajuster en fonction des résultats des examens de sang et d’urine que je devais faire effectuer régulièrement.

Après le retour de notre voyage au Brésil, et une fois que j’avais les résultats des examens à faire pratiquer avant, j’ai démarré le protocole. Pendant les deux premières semaines, j’avais des palpitations et mon sommeil était perturbé.

Après, je n’ai plus ressenti d’effets indésirables. Assez rapidement, j’ai remarqué que j’avais plus d’énergie. Malgré la quantité d’eau absorbée tous les jours, ma «vessie neurologique »  se faisait moins sentir.

Cela fait maintenant presque 18 mois que je suis le protocole Coimbra. La dose de vitamine D a été augmentée à deux reprises. Les améliorations du début sont toujours là. J’ai eu un nouvel épisode douloureux  comme en 2015/2016 au début de l’année 2018 suite à un voyage fatiguant et une rhinopharyngite. Mais les symptômes ont  disparu au bout de 10 jours.

Je ressens toujours des douleurs, mais la plupart du temps de façon atténuée.
J’ai commencé le protocole surtout dans l’espoir  que mon état ne se dégrade pas davantage, et pour l’instant, il reste stable. Le gain d’énergie m’a permis de faire du sport de façon régulière, ce qui a un effet positif sur mon ma force physique, l’endurance à la marche et sur le moral.

Je suis  heureuse d’avoir découvert le protocole Coimbra et je ne regrette pas mon voyage au Brésil.

Sabine Atkinson
mars 2018