Franz Wolfferstetter: Plaidoirie pour le Protocole Coimbra

Pourquoi je suis convaincu du Protocole Coimbra

Puisque certains membres de notre groupe Facebook germanophone font actuellement part de leurs doutes et exigent  des études cliniques pour prouver le  95%  de  taux de rémission, j'aimerais énumérer ici tout  ce qui m'a convaincu de commencer le  porotocole Coimbra :

1. Le protocole est appliqué et diffusé sans intérêt financier.

  • Le Dr Coimbra forme gratuitement des médecins intéressés.
  • Les médecins du protocole facturent les tarifs habituels pour les quelques rendez-vous nécessaires, soit un total de quelques centaines d'euros par patient sur deux ans.
  • En règle générale, les médecins du protocole ne vendent pas les préparations de vitamines, mais chaque patient se les procure lui-même via Internet ou dans une pharmacie.  
  • Personne ne s’enrichit donc grâce au protocole et le coût pour le patient reste supportable.

2. Le fort taux de rémission n’est pas un mensonge.

Il y a quasiment en permanence des médecins en stage au cabinet du docteur Coimbra à Sao Paulo. 

Les stagiaires  assistent donc au travail quotidien avec les  patients. Il est pratiquement impossible que seuls les patients ayant des résultats positifs viennent en consultation pendant les séquences d’observation des futurs médecins du protocole. Cela confirme l’affirmation du docteur Coimbra que lui et son équipe à Sao Paulo ont déjà traité des milliers de patients au cours des 15 dernières années avec succès (95% de rémission totale).

S'il avait quelque chose à cacher, le Dr Coimbra ne proposerait pas de formations gratuites et n’accepterait pas la présence de médecins venus de l’extérieur dans son cabinet.

3. L’efficacité de la vitamine D est  confirmée par de nombreuses études indépendantes.

Le protocole Coimbra  est lui-même le résultat d’études sérieuses.

a) Même le réseau des neurologues d'Allemagne du nord conclut dans une étude qu'une augmentation de 20 ng/ml du taux de vitamine D3 25OH réduit le risque de nouvelles lésions ou de rechutes de 57% (www.gesundheitsstadt-berlin.de/). Avec le protocole Coimbra, le taux de 25-OH est souvent augmenté de 20 ng/ml. Ainsi, avec  une augmentation de 10 fois 20 ng/ml, en  passant par exemple de 25 à 225 ng/ml (ce qui est encore une valeur assez faible pour la PC), on obtiendrait une réduction du risque de progression de la maladie de 1-(1-0,57) 10= 99,9%. 

Bien sûr, cette valeur ne peut probablement  pas être  extrapolée aussi facilement et d'autres études (université de Toronto, université John Hopkins  de Baltimore,....) montrent une réduction du risque moins spectaculaire par augmentation de 20 ng/ml, mais la tendance est évidente et confirme l’observation du docteur Coimbra  d’une "réduction de 100% de l'activité de la maladie chez 95% des patients".

b) Dans un entretien, le docteur Coimbra  explique la cause des maladies auto-immunes de façon très précise : un  dysfonctionnement au niveau  de l'une des deux hydroxylases dans les reins et le foie qui convertit la vitamine D3 25OH en 1,25 dihydroxy. Nous avons déjà la confirmation que quelques patients dans notre groupe Facebook germanophone ont précisément cette anomalie -là. Même si avec la prise de vitamine D3 l’apport en 25OH augmente, le taux de 1,25 dihydroxy reste étonnement bas.

Ce trouble de l’assimilation peut également être dû au transport de la vitamine D ou à sa fixation aux récepteurs. Une étude réalisée par Novartis montre que les récepteurs de la vitamine D se comportent différemment chez environ la moitié des patients   atteints de SEP que chez des sujets en bonne santé du  groupe témoin.

c) Dans un courriel sur l’équilibre émotionnel et le magnésium, le docteur Coimbra  analyse les raisons pour lesquelles le protocole ne fonctionne pas chez 5 % des patients. Pour moi, cette démarche est celle d’un véritable scientifique, désireux d’améliorer toujours son approche.

4. Le protocole Coimbra traite la cause des maladies auto-immunes.

Son efficacité pour de nombreuses maladies auto-immunes  (déjà confirmée dans des groupes Facebook de plusieurs pays) prouve que le protocole Coimbra cible la cause des maladies auto-immunes en corrigeant  la réponse immune TH17 erronée tout en  renforçant le système immunitaire.

Les traitements de fond habituels inhibent en général l’ensemble du système immunitaire, ce qui représenterait un risque particulièrement important  si la pathologie était d’origine  bactérienne, virale ou parasitaire, par exemple provoquée par une  piqure de tique.

5. Le mode d’action du protocole Coimbra semble plus  logique que celui des traitements de fond

Comme nous l’avons vu ci-dessus, le docteur Coimbra est en mesure d’expliquer le fonctionnement de son protocole de façon cohérente. 

En revanche, le mécanisme d'action des traitements de fond est souvent décrit de façon assez imprécise. Par exemple, dans la fiche technique du Betaferon, un médicament contre la sclérose en plaques utilisé depuis bientôt 30 ans, on peut lire que «son mécanisme d’action dans la sclérose en plaques n’est pas encore clairement élucidé. »

Les explications qui suivent ont l’air de reposer pour la plupart sur des hypothèses.

Bien sûr, il y a toujours la possibilité que tout cela ne soit pas vrai, que les succès décrits soient simplement des coïncidences ou dus à l’effet  placebo…  J’ai moi-même parfois  des doutes. 

Je me rappelle alors les points mentionnés ci-dessus : 

  • La diffusion de son protocole ne représente aucun avantage financier pour le docteur Coimbra.
  • Au contraire, les stages de formation lui donnent encore plus de travail.  
  • Dans l’interview  que le docteur Coimbra a  accordée récemment  à un journaliste allemand,  on trouve des réponses à pratiquement toutes les questions. 
  • Le mécanisme d'action du protocole est totalement logique et confirmé par de nombreuses études indépendantes.