Comme la sévérité du trouble d'assimilation de la vitamine D varie selon les patients, la dose quotidienne correcte est déterminée individuellement. L'ajustement de la dose individuelle par le médecin formé au protocole est effectué à partir de nombreux facteurs tels que le poids et la taille, l'âge, la pigmentation de la peau, les maladies antérieures, les résultats des examens sanguins, etc.
La dose initiale pour évaluer le niveau individuel de résistance à la vitamine D est en moyenne de 1 000 unités internationales (UI) par jour et par kilogramme de poids corporel. C'est la dose moyenne utilisée pour de nombreux patients du Dr Coimbra au Brésil.
C'est aussi la dose par laquelle les médecins formés au protocole Coimbra du monde entier sont censés commencer lors de la première prescription de vitamine D.
La dose définitive est ajustée au cours des 6 à 12 premiers mois de traitement en fonction des examens de sang et d'urine.
AVERTISSEMENT : Ne prenez pas plus de 10.000 UI de vitamine D par jour de façon régulière sans avis médical.
1. L’ hypercalcémie (un taux de calcium dans le sang supérieur à la normale) L'hypercalcémie peut entraîner le dépôt d'une trop grande quantité de calcium dans les tissus, un phénomène qui concerne le plus souvent les reins. On parle alors de calculs rénaux. Les recommandations du protocole en matière de nutrition et d’absorption de liquides sont censées limiter ce risque.
2 . L’intoxication à la vitamine D (intoxication par hypercalcémie)
Voici les symptômes pour ces deux complications :
Beaucoup de personnes craignent que l'apport limité en calcium puisse avoir des effets négatifs sur leurs os. Mais la vitamine D augmente le niveau d’absorption du calcium provenant de l’alimentation. Cela signifie que tant que vous n'éliminez pas complètement le calcium de votre alimentation, l'apport accru en calcium dû aux fortes doses de vitamine D compensera l’absence de produits laitiers.
Le simple fait d'avoir l'un des symptômes mentionnés ci-dessus ne signifie pas nécessairement que vous souffrez d'hypercalcémie ou d'une intoxication à la vitamine D. Cependant, informez votre médecin du protocole si vous ressentez plusieurs des symptômes énumérés ci-dessus.
Assurez-vous de manger de façon saine et de suivre les recommandations concernant l’activité physique. Vous pouvez ainsi prévenir d'éventuels problèmes de densité osseuse.
Oui, absolument. Tant que vous respectez les directives décrites ci-dessus, vous pouvez suivre tous ces régimes tout en buvant beaucoup d'eau et en évitant les produits laitiers.
Ils contiennent trop de calcium.
Tant que vous avez une alimentation ordinaire, votre organisme est capable d’assimiler les produits laitiers parce que vos intestins n'absorbent pas tout le calcium qu’ils contiennent.
Mais avec les fortes doses de vitamine D, les quantités élevées de calcium absorbées par l’intestin peuvent être dangereuses.
L’intestin grêle peut immédiatement activer la vitamine D, ce qui stimule un taux d'absorption du calcium plus élevé.
Les qualités nutritionnelles du chou, de la roquette, des brocolis etc. compensent les effets négatifs de leur teneur relativement élevée en calcium.
D’ailleurs, le taux de calcium des légumes est peu élevé comparé à celui des produits laitiers. Ce fait, ainsi que l’absorption lente due aux fibres des légumes, font que ces aliments ne doivent pas être éliminés du régime alimentaire.
Vous n'aurez pas de carence en calcium si vous veillez à une alimentation équilibrée avec des aliments sains contenant du calcium, comme les légumes verts.
Votre corps régulera son équilibre calcique (homéostasie) en tirant du calcium de votre alimentation ou de vos os.
Pour protéger les os, l'apport en calcium doit être maintenu dans une fourchette moyenne, il ne doit donc être ni trop faible, ni trop élevé. Votre médecin du protocole vous prescrira à intervalles réguliers des ostéodensimétries pour surveiller le métabolisme osseux. La première ostéodensimétrie est réalisée en général au début du traitement pour exclure une ostéopénie ou une ostéoporose.
S'il y a déjà une perte de densité osseuse au début du traitement, un traitement avec des médicaments supplémentaires peut être nécessaire. Normalement, environ 1000 mg de calcium / jour sont recommandés pour maintenir la santé des os.
Une fois que vous aurez commencé le protocole Coimbra, vous n’en devrez pas prendre plus qu'environ 500 mg par jour. En règle générale, il suffit d'éviter les produits laitiers pour respecter cette limite. Votre médecin du protocole vous dira, en fonction de vos résultats l'analyses de sang, si vous devez absorber plus ou moins de calcium par jour.
Vous éliminerez ainsi constamment l'excès de calcium de vos reins.
Pas nécessairement.
Cela signifie que votre corps élimine des vitamines et les minéraux, ce qui est un processus normal. La vitamine B non- absorbée cause habituellement une coloration jaune fluo, en particulier la vitamine B2. Puisque ce protocole contient une certaine quantité de compléments en vitamines, l'urine est le moyen naturel pour votre corps d'éliminer ce dont il n'a pas besoin.
Vous devez boire suffisamment pour avoir une urine de couleur pâle (au moins 2,5 litres de liquide par jour, de préférence de l'eau plate ou des jus de fruits non sucrés et du thé). L'urine peut également être incolore, mais faites attention aux symptômes d’une carence en vitamine B12. Si votre urine est trouble, buvez immédiatement beaucoup d'eau et contactez votre médecin pour une prescription d’analyses. Cela peut signifier qu’il y a du phosphate dans vos urines, ce qui peut être un signe avant-coureur de calculs rénaux.
Les exercices physiques les mieux adaptés sont ceux à forte intensité vibratoire exerçant une tension ou une pression sur l'os.
L’utilisation d’une plaque oscillante vibrante ou de petits sauts sur un mini trampoline sont bénéfiques pour la densité osseuse. D’autres exercices recommandés : le saut à la corde, l’entraînement aux poids et aux haltères, la course à pied, le jogging, la montée d’escaliers, l’équitation, et toute autre activité physique qui favorise la densité osseuse. Nous recommandons au moins 3 fois 30 minutes de pratique continue par semaine, si possible encore plus.
Si vos capacités physiques sont limitées en raison de votre maladie, pratiquez autant qu’il vous est possible.
Si vous êtes en fauteuil roulant ou si vous ne pouvez pas vous entraîner en raison de la fatigue, faites tout simplement ce que votre état actuel vous permet.
De nombreux patients à mobilité réduite utilisent une plaque vibrante en position assise ou en position debout pendant peu de temps. Au fur et à mesure que votre état de santé s'améliorera, il est probable que vous pourrez progressivement pratiquer plus d’activités physiques.
Le sport est important pour l'activation de la vitamine D, la réduction du niveau d'inflammation, la densité osseuse et l'équilibre émotionnel. Même si au début vous ne pouvez pas encore soulever de poids, faites ce que vous pouvez faire.
Cette liste peut varier selon les pathologies. Elle peut également être établie individuellement pour vous.
Normalement, le Dr Coimbra prescrit les compléments alimentaires suivants :
Magnésium élémentaire : 800 - 1200 mg par jour - choline 500 mg par jour - vitamine B2 (riboflavine) 240 mg par jour - huile d’oméga 3 (capsules d'huile de poisson) 2000 mg par jour (important surtout dans la première année de traitement de la SEP pour guérir les lésions existantes) - vitamine B9 (folate, non pas de l’acide folique artificiel) - 4-12 mg par jour - Vitamine B12 20 microgrammes (µg) par jour - chrome picolinate 450µg par jour - sélénium 100 – 300 µg par jour - zinc 15 mg / par jour.
Un faible taux de PTH (parathormone) indique qu'il y a une activation suffisante de la vitamine D dans l'organisme. Une quantité élevée de vitamine D active inhibe la production de PTH.
On suppose que les deux valeurs sont inversement proportionnelles, c'est-à-dire que lorsque le taux de PTH est faible, celui de la vitamine D active devrait être élevé. Lorsque vous suivrez le protocole, votre médecin cherchera à atteindre un taux de PTH bas comme indicateur d'un taux élevé de vitamine D active.
La forme active de la vitamine D ne pouvant pas être mesurée de manière suffisamment précise, le taux de PTH est la valeur la plus fiable pour évaluer son effet. Il sert également de «valeur de sécurité » pour éviter une intoxication à la vitamine D.
Selon le Dr Coimbra, le taux PTH devrait se situer à l'extrémité inférieure de l'échelle fournie par le laboratoire dans lequel l’examen est réalisé. Par exemple, si votre laboratoire indique une plage normale entre 12 et 80 pg/ml, votre taux de PTH ne devrait pas être supérieure à 12.
Depuis 2016, le Dr Coimbra va pour ses patients jusqu’ à des taux de PTH encore plus faibles, inférieurs à la limite minimale de référence des laboratoires, dans une fourchette entre 6 et 8 pg/ml.
Il est important que le taux de PTH n’atteigne pas un taux de 0, afin de préserver la santé des os.
Le tabagisme, le stress, les drogues et les médicaments susceptibles d’endommager les reins.
Les traitements de fond pharmaceutiques ne sont pas recommandés lors de l'application du protocole Coimbra.
D'une part, ils perturbent le métabolisme de la vitamine D de façon importante, d'autre part, ils entravent le système immunitaire et bloquent ainsi sa régulation naturelle. La vitamine D en quantité suffisante régule le système immunitaire d’une manière saine : elle prévient la réaction dite TH-17 qui provoque l’attaque des tissus de l'organisme. En même temps, elle renforce le bon fonctionnement du système immunitaire dans la lutte contre les virus, les bactéries, les cellules cancéreuses, etc.
Le docteur Coimbra a commenté cette question en détail dans une interview en vidéo.
Chez les patients atteints de SEP, une IRM du cerveau et du rachis avec un produit de contraste et le rapport du radiologue/neurologue sont d’une grande utilité.
Votre médecin du protocole sera ainsi en mesure d’évaluer votre état actuel et le degré d’activité de votre maladie. Si l’évolution est très active, la dose initiale peut être augmentée ou une dose d’attaque élevée peut être prescrite pour faire augmenter rapidement votre taux de vitamine D et éviter ainsi la survenue rapide d’un handicap.
Voici la liste des examens qui sont demandés en général au début du protocole ainsi qu’au cours du traitement à titre de contrôle. Cette liste peut varier suivant les médecins du protocole et de la pathologie à traiter.
Examens sanguins
Examens des urines sur 24 heures :
En France, les examens mentionnés ci-dessus peuvent être pris en charge au moins en partie par votre caisse d’assurance maladie s’ils sont prescrits par votre médecin traitant.